La bataille du pacifique

Durant la bataille du Pacifique, de nombreuses technologies récentes furent utilisées, comme les radars qui ont joué un rôle clé. Mais d'autres facteurs importants ont permis à l'Empereur Japonais de sacrifier de jeunes personnes au nom de l'Empire et de la victoire : les Kamikazes. Nous allons donc parler des radars et notamment du radar américain : le SCR-270. Puis, nous étudirons les méthodes d'endoctrinement utilisées par les gouvernements en place à cette époque et plus particulièrement, celui des "Pilotes Tokkōtai" Japonais.

 

 

Le radar SCR-270 :

 

Le SCR–270 (Signal Corps Radio ) est un des tout premiers radars de veille lointaine. C'était le principal radar à longue portée de l’US Army au cours de la Seconde Guerre mondiale. Son surnom était "Radar de Pearl Harbor" car c'est un SCR–270 qui a détecté la flotte aérienne japonaise une heure et demie avant l’attaque de Pearl Harbor du 7 décembre 1941.

 

Deux versions différentes ont été produites : - Le SCR 270, la version portable

                                                                                - Le SCR 271, la version fixe

 

Toutes les versions 270 ont été équipées de systèmes à micro–ondes (utilisés pour détecter la distance, la vitesse et autres caractéristiques des objets éloignés)  après que le magnétron à cavité fut introduit aux États-Unis grâce à la mission Tizard. Le magnétron à cavité est un dispositif qui transforme l'énergie cinétique en énergie électromagnétique, sous forme de micro-ondes.

 

Caractéristiques techniques :

 

Pays d'origine :  États-Unis

Mise en opération : 1939

Transmetteur : Tube électronique

Fréquence : 106 MHz

FRI : 621 Hz

Longueur d'impulsion : Entre 10 et 25 microsecondes

Portée : 250 km

Dimensions : 5 m de hauteur supportés par une base d'environ 2,5 m de largeur

Puissance crête : 8 kW en continu , 100 kW en mode pulsé.

 

 

 

 

 

Les Kamikazes : 

 

  Un kamikaze était un soldat de l'Empire du Japon qui effectuait une mission suicide. 

Son objectif était d'écraser son avion sur les navires de la marine américaine et de ses alliés. Cette tactique avait pour but de parer le manque d'effectif militaire et le manque de carburant des avions.

 

     La première utilisation de ce type d'attaque aurait été  lors de la guerre de Shanghaî en 1932, une bataille qui opposa pendant plusieurs semaines l'armée japonaise et l'armée chinoise. Des soldats japonais se serait faits exploser dans les tranchées chinoises. Ce fût la première apparition de cette méthode dans l'histoire. Il y eu cependant un essort de cette pratique dès l'été 1944, où le quartier général impérial décida de constituer une unité spéciale d'attaque (Tokkōtai), afin de freiner la poussée ennemie. Cette unité était constituée de jeunes étudiants pseudo volontaires pour qui mourir pour leur patrie était un honneur, même si certains fûrent contraints par l'état major militaire et la pression sociale. La première apparition officielle des kamikazes a eu lieu pendant la bataille du Golfe de Leyte le 25 octobre 1944. 

Les cinqs volontaires kamikazes pilotaient des                  (Quatres de ces cinqs pilotes touchèrent leurs cibles).Cette pratique a permis au Japon de couler environ quarante navires américains et alliés, et d'en endommager plus d'une centaine.

 

 

 

 

 

 

 

Avant de s'en aller, les kamikazes vouaient allégeance à Hirohito, l'Empereur du Japon, récitaient un tanka comme poème d'adieu en référence au devoir de sacrifice puis buvaient l'ultime saké en se tournant dans la direction de leur région de naissance. Ils nouaient autour de leur front un bandeau Hachimaki aux couleurs du drapeau du Japon. 

 

Cette phrase du lieutnant Yukio Seki résume parfaitement les situations que vivent les kamikazes "volontaires" : « L'avenir du Japon est bien morne s'il est obligé de tuer l'un de ses meilleurs pilotes. Je ne fais pas cette mission pour l'Empereur ou l'Empire… Je la fais car j'en ai reçu l'ordre ! » 

 

Témoignage d'un Kamikaze Japonais :