La bataille du pacifique
Les avancées technologiques

Durant la Seconde Guerre mondiale, les avions ont pour la première fois été au centre d'un conflit. Ce fut particulièrement le cas durant la bataille du Pacifique. Grâce à cela, l'aviation a pu bénéficier de grandes améliorations, parmi lesquelles on peut citer d'importantes améliorations au niveau de l'aérodynamisme, des matériaux utilisés, de l'armement, de la puissance des moteurs, des cockpits, etc... Nous allons étudier les évolutions qui sont apparues sur 4 avions japonais embarqués sur porte-avion et enfin sur 4 bombardiers de l'US Navy.
En début de guerre, la marine japonaise possédait beaucoup d' qui étaient rentrés en service en 1935. Mais lorsque la guerre commença ils étaient déjà dépassés, sa silhouette en aile Biplan les rendait peu aérodynamiques et ne leur permettait pas de voler à de grandes vitesses. De plus ils ne possédaient pas de cockpit fermé ce qui rendait les conditions extrêmement difficiles pour le pilote. Les D1A souffraient aussi lors des combats aériens car ils ne possédaient que d'une seule mitrailleuse. leur fuselage était constitué d'une armature en bois, recouverte par une fine épaisseur de métal ce qui les rendait très vulnérables. Il fut par la suite remplacé par le , en 1937 par la marine japonaise. Il fut nettement supérieur au "Sussie" notamment grâce à ses ailes en position base. Cependant il possède encore un train fixe et un cockpit ouvert. Lors de sa conception, les ingénieurs avaient privilégié la vitesse à la résistance de l'avion. En effet il possédait un gros moteur et un blindage quasiment inexistant. Suite à ses quelques défauts, il a été succédé par le . Ce nouvel avion était à la pointe de la technologie à son époque, il possédait un blindage important, un train d'atterrissage rétractable qui augmentait considérablement son aérodynamisme et donc sa vitesse. Il avait un cockpit fermé ce qui permettait au pilote de moins ressentir les forces. Puis, en fin de guerre, son successeur, le qui entra en service était doté des mêmes technologies que le Zéro mais possédait un turboréacteur, qui augmentait considérablement la vitesse.
Du côté des bombardiers américains, le était le bombardier principal de l'US Air Force. Il est rentré en service en 1939. Il possédait 4 moteurs à hélices tripales. Il avait une fine structure en métal, était peu armé. Mais avait un long rayon d'action (6000km), et un train d'atterrissage escamotable. En 1940, Boeing sortit le . Il avait uniquement 2 moteurs à hélices tripales très puissants. Il possédait une petite taille et un train d'atterrissage escamotable ce qui lui permettait de décoller (mais pas d'atterrir) sur porte-avion. Il avait un rayon d'action relativement faible (environ 2500km). Il avait deux tourelles équipées chacune de 2 mitrailleuses ainsi qu'un canon à l'avant. Cette même année, Douglas sortit le bombardier en piqué . Il était capable d'opérer sur porte-avion, grâce à sa petite taille et son moteur puissant. De plus, il était capable de réaliser des bombardements en piqué (bombardement avec une chute rapide avec un angle proche de 90° par rapport au sol). Ceci était possible grâce à sa structure en métal très épaisse et donc solide ainsi que ses volets sustentateurs (partie à l'arrière de l'aile permettant de freiner l'avion) troués. Ces bombardements sont rendus possibles par le masque que portait le pilote, qui lui injectait de l'oxygène pendant les plongeons. En 1943, suite à la création de la bombe atomique, l'US Air Force a eu besoin d'un avion capable de la transporter sur de longues distances. C'est alors que le vu le jour. Il était muni de 4 moteurs à hélices quadripales qui lui permettaient d'avoir une autonomie de 11000 km. De plus, il possédait de larges soutes extrêmement renforcées par plusieurs épaisseurs de métal. Il était très redoutable puisqu'il possédait 4 tourelles équipées de 2 mitrailleuses chacune ainsi que 2 canons à l'avant et à l'arrière.
Toutes ses améliorations, pendant la bataille du Pacifique, permirent donc à l'aéronautique d'avancer d'un grand pas. De plus, certaines de ces innovations restent encore utilisées à notre époque.


